Fonder une société provient d’une réflexion mûre qui ne doit pas être prise à la légère, tant celle-ci engendre des formalités longues et plus ou moins onéreuses.
De la naissance de l’idée d’un projet professionnel à son aboutissement, un long parcours de procédures peut rapidement décourager les phobiques de l’administratif.
Statut, forme juridique ou encore fiscalité, plusieurs aspects inhérents à la création d’entreprise sont essentiels à connaître avant de se lancer.
Première chose à définir : son siège social. S’il est monnaie courante que les entrepreneurs démarrent leur activité à domicile, cette facilité n’est pas forcément des plus judicieuses.
En effet, sachez que l’adresse du siège social de votre entreprise apparaîtra sur l’ensemble des documents administratifs et courriers de votre structure.
La location de bureaux est également prisée. Mais le tarif d’un bail commercial peut vite décourager les petits entrepreneurs ne disposant pas d’un capital suffisant pour y consacrer un telle part de leur budget.
L’accès aux grandes villes est ainsi vite détourné pour s’implanter dans des quartiers moins réputés. Or, il est important de ne pas négliger cette notion de situation géographique puisqu’elle reflétera l’image de la société.
Ne reste plus que la domiciliation commerciale, qui semble être la meilleure alternative pour l’établissement d’un siège social. Avec un coût mensuel abordable, l’entrepreneur bénéficie d’une adresse dans un quartier d’affaires prestigieux.
Cette belle visibilité s’accompagne de services personnalisés, tels qu’une gestion du courrier, un service de permanence téléphonique ou l’accès à des salles de réunion.
Soit une belle économie de budget, une adresse de domiciliation renommée et des services sur-mesure, pour assurer une création d’entreprise en toute quiétude.
S’en suit la phase la plus complexe réclamant la plus grande des réflexions : le statut juridique de son entreprise. Au moment de créer son entreprise, l’entrepreneur est confronté à un choix pas si simple : une entreprise individuelle ou bien une société ?
En optant pour une entreprise individuelle, vous faites le choix d’une grande liberté d’action via une gestion simple et peu coûteuse. Puisqu’il doit forcément y avoir des inconvénients, intégrez bien que votre patrimoine personnel sera entièrement confondu avec celui de votre structure.
Une déclaration d’insaisissabilité auprès d’un notaire est toutefois envisageable afin d’éviter ce cas de figure.
Vous préférez fonder une société ? Ce choix en entraînera un autre : s’associer ou laisser la gérance entre ses mains ? Une société peut être constituée sous différentes formes juridiques : EURL, SARL, SA, SAS ou SASU, autant de possibilités qu’il y a de règles de constitution.
Une fois la forme juridique choisie, des formalités comme la rédaction des statuts, nomination du gérant ou bien la publication d’une annonce seront à prévoir. Il faut savoir qu’une société est une personne morale, indépendante de son associé.
Cela veut dire qu’en ayant la volonté de ne pas s’associer, vous serez toujours distinct de la personne morale qu’est votre entreprise.
Créer son entreprise peut faire peur lorsque l’on ne dispose pas d’un grand capital. L’Etat met ainsi à disposition des entrepreneurs des solutions permettant le développement d’un projet professionnel pérenne.
Cette aide permet une diminution progressive des charges sociales lors des trois premières années d’activité. Il s’agit d’un excellent moyen pour lancer sa société sans allouer une part trop importante en charges mensuelles.
Le parcours NACRE est également mis en place afin d’aider le développement d’un projet et sa structuration financière pendant trois ans.
En plus de ces aides, il est possible de faire appel à des subventions qui pourront être perçues quelques mois suivant la création de la structure.
Le prêt d’honneur fait également partie des solutions de financement puisqu’il permet de compléter votre propre apport personnel.
Pour en bénéficier, il suffit de se renseigner auprès d’organismes extra-bancaires (Réseau Entreprendre ou France Initiative par exemple). On note aussi l’ADIE, qui permet de financer seulement certains projet spécifiques, via un micro-crédit modérant le crédit bancaire.
Toutes ces aides réclament une réflexion stratégique, qu’il sera opportun d’analyser avec le plus grand soin.
Enfin, il est primordial de ne pas opérer tous ces choix en solitaire.
Il est effectivement possible de trouver dans chaque grande ville, des formalistes et conseillers prévus pour vous aider dans ce long cheminement qu’est la création d’entreprise.
Leurs prestations permettront d’éviter les mauvais choix, et de trouver la bonne forme juridique, le financement adéquat et la domiciliation à favoriser concernant votre projet professionnel. Chaque projet est différent d’un autre, c’est pourquoi internet ne pourra pas répondre à toutes vos interrogations.
On ne va pas vous surprendre, mais une création d’entreprise réussie passe inévitablement par un business plan clair et bien défini. Chaque choix relatif au développement de sa structure doit faire l’objet d’une réflexion poussée.
Ne restez pas seul, faites-vous aider pour profiter pleinement de la croissance de votre projet !