Chaque type de société a ses spécificités et sa procédure officielle de création, très encadrée. Découvrons ensemble les sept étapes clés de la création d’entreprise spécifiques à chacune, et comment se développer dans les meilleures conditions.
Toute création d’entreprise commence par une idée. Un projet est avant tout une idée. Cette étape est la plus importante mais aussi probablement la plus complexe, tant l’univers entrepreneurial est vaste et concurrentiel. Que votre idée soit simple ou innovante, qu’elle soit complexe ou évidente pour vous, elle ne produira de la valeur que si elle est mise en œuvre méthodiquement.
Alors, avant de foncer tête baissée, et d’investir du temps et de l’argent, prenez du recul et posez-vous les bonnes questions, afin de savoir si votre idée est réellement une bonne idée, et si le projet a du sens dans le marché actuel.
Une fois votre idée définie, il convient de vérifier que le projet en découlant répond à un besoin concret des consommateurs. Si vous avez pour ambition de créer une entreprise en ligne, cette réflexion vous permettra également d’évaluer les outils numériques nécessaires à votre activité.
Afin de structurer vos pensées, répondez à cette liste de questions :
En répondant à toutes ces questions, vous aurez déjà un aperçu précis de la viabilité de votre idée et donc de votre entreprise.
La réflexion sur le projet en lui-même doit aussi vous permettre de trouver votre unicité, ce truc en plus qui vous démarque des acteurs déjà présents sur le marché, surtout si le domaine choisi est particulièrement concurrentiel.
Si vous faites une étude de marché très détaillée, vous pourrez analyser les débouchés potentiels pour votre projet, et si ceux-ci sont suffisants pour que votre entreprise soit un succès.
Que vous souhaitiez proposer une prestation de service ou un produit, l'étude de marché est une étape cruciale qui permet de définir les contours de votre future activité. L'objectif est ici d'identifier précisément l’état du marché actuel (demande et offre), les acteurs déjà présents sur ce secteur, soit vos concurrents directs, et la tendance d’évolution de ce marché.
Voici un tableau pour vous aider à élaborer votre étude de marché, à remettre à jour régulièrement.
Pour un entrepreneur en cours de création d'entreprise, le business plan est un véritable outil de pilotage à usage multiple, lui permettant de formaliser par écrit les perspectives d'évolution de son projet.
Le business plan permet d’abord de fixer des objectifs de développement de l'entreprise, puis de mettre en valeur les composantes clefs du projet de création d'entreprise, afin d’identifier les leviers de réussite de votre idée, et de mettre en évidence ses points forts et ses faiblesses en les confrontant au marché.
Mais le business plan est surtout indispensable pour déterminer l’équilibre financier de l’entreprise, entre les coûts (matériels, salaires, loyers, etc.) et les recettes (vente de produits, prestations de service, etc.).
Enfin, un business plan solide sera un support indispensable pour convaincre des partenaires et de potentiels investisseurs, chiffres à l’appui, afin de prouver la valeur de votre idée et la maturité de votre projet. Ceux-ci, notamment les banques, seront plus enclins à investir en vous et en votre entreprise si vous leur présentez des éléments concrets et factuels, qui les rassureront beaucoup quant à leur retour sur investissement.
La composition du business plan est simple. Vous devez y inclure :
Une fois le business plan établi, il faut financer la création d’entreprise.
En effet, pour créer son entreprise, il faut payer des frais de création inhérents au type de société et à sa forme juridique, et éventuellement financer du matériel, un local ou du personnel si besoin. Pour trouver de quoi financer son entreprise au départ, un entrepreneur a le choix entre différents types de financements :
Le plus souvent, les entrepreneurs utilisent leurs fonds personnels ou ont recours à un emprunt bancaire afin de financer la création de leur société. Ils peuvent aussi faire appel à des proches, ou encore à des campagnes de crowdfunding (financement participatif) afin de récolter des fonds pour la formation de leur entreprise.
Sachez que des financements peuvent être octroyés par la Banque Publique d’Investissement (BPI France). Il est également possible d’obtenir des aides financières complémentaires, en vous adressant auprès des CCI, de votre région et votre département, de France Travail, ou encore de réseaux d’entrepreneurs.
Les créateurs d’entreprises au chômage bénéficient notamment de plusieurs aides octroyées par les pouvoirs publics ou des organismes privés pour encourager la croissance de leur projet, spécialement lors de son lancement.
Voici le panel des aides disponibles actuellement pour un créateur d’activité :
Ces concours et programmes divers peuvent vous apporter beaucoup d’avantages :
Vous trouverez toutes les informations sur ces programmes en ligne, où que vous viviez, ils existent à Paris et dans toutes les grandes métropoles. N’hésitez pas à vous renseigner, et sachez qu’il existe aussi des accompagnements selon votre situation, notamment des aides pour les jeunes créateurs d’entreprise.
Il ne s’agit pas simplement de choisir un statut juridique, mais surtout de choisir le bon statut pour votre entreprise. Pour cela, vous devez les connaître tous, et connaître leurs avantages et inconvénients. Vous pourrez alors vite vous rendre compte de celui qui correspond le mieux à votre future entreprise.
En effet, le choix de votre forme juridique ne se fait pas à la légère, car il détermine la fiscalité appliquée à l’entreprise, la responsabilité et la rémunération du dirigeant d'entreprise, le développement de la structure, son mode de financement, et la séparation des pouvoirs.
Ce choix de forme juridique doit être déterminé en fonction des éléments suivants :
D’abord, la première chose est donc de savoir si vous serez seul ou à plusieurs dans cette entreprise.
Pour choisir entre SA, SAS, SASU, SARL, SCI, EIRL, micro entreprise, etc., les conseils d'un expert-comptable peuvent s'avérer pertinents. Il pourra évaluer le statut qui convient le mieux selon les besoins du projet et les attentes futures de l’entrepreneur.
Ainsi, il est possible de choisir entre deux grandes familles que sont les sociétés et les sociétés unipersonnelles, dans lesquelles on retrouve une variété de sous-formes.
Différentes possibilités existent pour la domiciliation d'une entreprise.
Que ce soit au domicile personnel de l'entrepreneur, dans un local, dans un bureau partagé (coworking, pépinière d'entreprises, etc.) ou auprès d'une société de domiciliation commerciale, la domiciliation représente une étape importante dans la création d'une entreprise.
En effet, le choix de l'adresse de votre entreprise est déterminant car d’une part, la fiscalité à laquelle est soumise l’entreprise est celle de la localité de son siège, et d’autre part cette adresse ne pourra plus changer car elle apparaîtra sur de nombreux documents et supports : fiches de paie, factures, cartes de visite, site web, etc.
Plusieurs possibilités existent afin de déterminer l'adresse de votre entreprise :
Il est donc primordial de connaître parfaitement son projet et d’avoir suivi les étapes précédentes pour choisir l'alternative de domiciliation d’ entreprise la plus intéressante.
Bon à savoir : les sociétés de domiciliation comme SeDomicilier offrent un accompagnement sur mesure lors de la création de votre entreprise (quelle que soit votre forme sociale) ainsi que des services complémentaires tels que :
Les démarches et formalités administratives de création d’entreprise dépendent en grande partie de sa forme sociale et de son statut.
Le statut micro-entreprise (ex auto-entreprise) bénéficiera par exemple de formalités de création en ligne beaucoup plus allégées et de moins de démarches administratives, alors qu’un créateur de société devra :
Une fois le statut de l’entreprise choisi, l'entrepreneur doit immatriculer son entreprise auprès du Centre de Formalités des Entreprises (CFE), communément appelé "guichet unique".
Dans la majorité des cas, cette démarche se déroule en ligne et consiste à déclarer son activité et à immatriculer son entreprise auprès du répertoire Siren. Cette formalité s'effectue auprès du Registre du Commerce et des Sociétés si l'activité est commerciale, auprès du Répertoire des Métiers si l'activité est artisanale, ou encore au Registre des Agents Commerciaux, ou au greffe du Tribunal de commerce de son département d’implantation.
Cette immatriculation est justifiée par l’obtention d'un numéro unique d’identification appelé SIREN, remis par l’INSEE , ainsi qu'un code APE (Activité Principale Exercée). L’entreprise reçoit un extrait Kbis où figurent le SIREN et le code APE.
Celui-ci permettra de débloquer le capital social et de commencer à exercer une activité, tout en étant en règle pour les différentes déclarations et paiement de taxes à venir.
Bon à savoir : le numéro SIREN identifie l’entreprise alors que le numéro SIRET identifie un établissement, donc un endroit. Une entreprise a un numéro SIREN unique, et peut donc avoir plusieurs établissements localisés à différents endroits, donc plusieurs SIRET.
Avant de pouvoir obtenir son immatriculation, il est nécessaire de rassembler un certain nombre de pièces visant à constituer le dossier qui sera remis au Greffe du Tribunal de Commerce :
Il convient d’apporter une attention particulière à la rédaction des statuts de l’entreprise. Il est d’ailleurs recommandé de faire appel aux services d’un professionnel, avocat ou notaire, afin de ne négliger aucun détail dans la rédaction de ses statuts de société.
Le dépôt du capital social est le versement d’une somme dédiée au démarrage de l’entreprise. Il s’effectue sur un compte bloqué sous séquestre, dans une banque ou auprès d’un notaire, en échange d'un document attestant du dépôt de capital, jusqu’à l’immatriculation de votre entreprise.
Cette démarche est obligatoire pour les entreprises commerciales : SAS, SASU, SA, SARL, EURL, SEL (société d’exercice Libéral) et donc SELARL, SELURL, SELAFA, SELAS, SELSAU, SCS, SCA, et SNC. Les sociétés civiles ou individuelles sont dispensées de dépôt de capital.
Il est nécessaire pour obtenir un certificat de dépôts de fonds qui vous permettra dès lors de faire valider le dépôt de vos statuts auprès du Centre de Formalités des Entreprises (CFE). Pour la plupart des structures actuelles, la loi n'impose plus de capital social minimum. Le montant est librement fixé dans les statuts, sauf pour les SA et SCA, où le capital social doit être au minimum de 37 000 €.
Cette opération se doit d'être effectuée par une personne agissant au nom de l'entreprise et ayant accès aux fonds issus des apports dits "en numéraire".
Si pour la majorité des créateurs d’entreprise, la constitution du capital doit se faire en numéraire, sachez qu’il existe différents types d’apports caractérisés en trois groupes :
Ensuite, publier une annonce dans un journal d’annonces légales (JAL) agréé par votre département fait partie des formalités essentielles.
Parmi les démarches administratives à réaliser pour l'immatriculation de son entreprise, plusieurs se révèlent être payantes.
En premier lieu, les démarches d'immatriculation vont entraîner le paiement des frais de Greffe.
À ce titre :
Dans un second temps, c'est aussi la publication d'une annonce légale dans un JAL qui sera payante.
Le tarif d'une telle annonce dépendra de la longueur de l'annonce, du fait des mentions obligatoires devant y être intégrées en fonction du statut juridique choisi, mais aussi en fonction du journal choisi. Le prix à payer se situera entre 70 et 200 euros environ.
Pour finir, une fois l'immatriculation de l’entreprise faite, l’officialisation de votre création d’entreprise réside dans l'obtention de votre extrait Kbis. Comme nous l’avons vu plus haut, celui-ci est le document d'identité de votre entreprise, contenant avec code APE et le numéro SIREN de l’entreprise (et les éventuels SIRET). Ce dernier sera envoyé par le Greffe du Tribunal de Commerce.
Une fois toutes ces étapes effectuées, ça y est, votre entreprise est lancée ! L’aventure démarre, et vous êtes prêt(e) à décoller, vous faire connaître, vous développer et atteindre les nuages !
D’abord, pour pouvoir travailler, vous devez souscrire l’assurance responsabilité civile obligatoire et éventuellement souscrire les affiliations nécessaires à des organismes sociaux.
En plus d’exercer votre métier, vous êtes à présent entrepreneur(e). Les créateurs d’entreprise solitaires portent toutes les casquettes, et doivent apprendre à devenir polyvalent, pour vendre leurs produits/services, et pour faire fonctionner l’entreprise.
Par où commencer ? Il peut être difficile de s’y retrouver et de prioriser parmi toutes les choses que vous avez maintenant à faire. La clé est de procéder par ordre de priorité et d’importance. Chaque jour, faites d’abord votre métier, les commandes en cours et qui rapporteront votre premier chiffre d’affaires, puis, s’il vous reste du temps en fin de journée, travaillez sur l’entreprise en elle-même.
La formation et le lancement d’une entreprise répond justement en priorité à deux objectifs :
Le développement de l’entreprise doit aussi s’accompagner de la recherche de nouveaux financements pour investir, en particulier via l’obtention de prêts bancaires.
La recherche de nouveaux associés ou investisseurs en capital (fonds d’investissements, business angels, etc.) permet de renforcer les fonds propres de l’entreprise et de lui apporter des liquidités indispensables à son développement.
De nombreux dirigeants d’entreprises font le choix d'avoir recours aux conseils de professionnels pour mener à bien leur projet de création d’entreprise et être aidés dans leur affaires et démarches juridiques. Des professionnels vous aideront à effectuer toutes les démarches administratives pouvant se révéler complexes et chronophages.
En plus de proposer des adresses de siège social à Paris et dans toute la France, saviez-vous que les sociétés de domiciliation proposent un accompagnement administratif et juridique en ligne destiné à guider les entrepreneurs dans toutes leurs formalités de création et de gestion de leur entreprise ?
Tous vos services sont ensuite disponibles dans un bureau virtuel personnalisé et sécurisé.
Le guide complet pour créer son entreprise en 3 étapes clés !
Tout commence par-là : trouver la bonne idée. Cette formalité est probablement la plus complexe, tant l’univers entrepreneurial est vaste. Une fois votre projet défini, il convient de vérifier que celui-ci répond à un besoin concret de la part des consommateurs.
Les démarches et formalités administratives de création d’une entreprise dépendent en grande partie de sa forme sociale. Un dirigeant d'entreprise commence ses démarches par le choix de l’adresse du siège social de sa société avant la formation de celle-ci.
Le développement de l’entreprise doit aussi s’accompagner de la recherche de nouveaux financements pour investir, en particulier via l’obtention de prêts bancaires.