La création d'une entreprise commence par le choix de son adresse de siège social.

Comment créer une entreprise ? Mode d’emploi

Vous souhaitez créer votre propre entreprise ? Pour réaliser votre projet et vous donner toutes les chances de réussite, il faut suivre un protocole précis. Définir votre projet, choisir le statut de votre société, faire les bonnes démarches administratives et enfin lancer l’activité sont tant d’étapes cruciales et essentielles à maîtriser. Pas de panique, SeDomicilier vous donne les clés de l’entreprenariat !
La création d'entreprise
Temps de lecture: 26min
Mis à jour le 13 janvier 2025
Domiciliation + création d’entreprise
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Créer mon entreprise

Chaque type de société a ses spécificités et sa procédure officielle de création, très encadrée. Découvrons ensemble les sept étapes clés de la création d’entreprise spécifiques à chacune, et comment se développer dans les meilleures conditions.

Définir et élaborer votre projet d’entreprise

Toute création d’entreprise commence par une idée. Un projet est avant tout une idée. Cette étape est la plus importante mais aussi probablement la plus complexe, tant l’univers entrepreneurial est vaste et concurrentiel. Que votre idée soit simple ou innovante, qu’elle soit complexe ou évidente pour vous, elle ne produira de la valeur que si elle est mise en œuvre méthodiquement. 

Alors, avant de foncer tête baissée, et d’investir du temps et de l’argent, prenez du recul et posez-vous les bonnes questions, afin de savoir si votre idée est réellement une bonne idée, et si le projet a du sens dans le marché actuel.

Quelles sont les démarches pour créer une entreprise ?

Une fois votre idée définie, il convient de vérifier que le projet en découlant répond à un besoin concret des consommateurs. Si vous avez pour ambition de créer une entreprise en ligne, cette réflexion vous permettra également d’évaluer les outils numériques nécessaires à votre activité.

Afin de structurer vos pensées, répondez à cette liste de questions :

  • Dans quel secteur d’activité souhaitez-vous entreprendre ? Connaissez-vous le marché dans ce domaine (tarifs, concurrence, évolution) ? Quels y sont les besoins des consommateurs ? Quels types de produits/services souhaitez-vous vendre ? 
  • Quels sont vos clients cibles (genre, tranche d’âge, situation familiale, métiers, loisirs, etc.) ? Qu’ont-ils en commun ? Sont-ils des particuliers (BtoC) ou des entreprises (BtoB) ?
  • Dans quelle zone géographique souhaitez-vous distribuer vos produits / services ?
  • Souhaitez-vous créer une entreprise seul(e) ou à plusieurs ? Faut-il à votre avis opter pour une auto-entreprise, entreprise individuelle, ou une société ?
  • Comment souhaitez-vous financer votre projet ? Avez-vous des fonds personnels, des investissements familiaux ou devez-vous trouver des investisseurs et financements externes?
  • De quoi avez-vous besoin pour exercer votre activité, en termes de finances et de matériel ? Pouvez-vous démarrer dès à présent, ou au contraire nécessitez-vous un local, du stock, du matériel coûteux, du personnel ?

En répondant à toutes ces questions, vous aurez déjà un aperçu précis de la viabilité de votre idée et donc de votre entreprise.

Votre création d’entreprise doit impérativement répondre à un besoin et donc à une demande.

La réflexion sur le projet en lui-même doit aussi vous permettre de trouver votre unicité, ce truc en plus qui vous démarque des acteurs déjà présents sur le marché, surtout si le domaine choisi est particulièrement concurrentiel.

Si vous faites une étude de marché très détaillée, vous pourrez analyser les débouchés potentiels pour votre projet, et si ceux-ci sont suffisants pour que votre entreprise soit un succès. 

Faire une étude de marché et un business plan

L’étude de marché 

Que vous souhaitiez proposer une prestation de service ou un produit, l'étude de marché est une étape cruciale qui permet de définir les contours de votre future activité. L'objectif est ici d'identifier précisément l’état du marché actuel (demande et offre), les acteurs déjà présents sur ce secteur, soit vos concurrents directs, et la tendance d’évolution de ce marché.

Voici un tableau pour vous aider à élaborer votre étude de marché, à remettre à jour régulièrement.

Le business plan

Pour un entrepreneur en cours de création d'entreprise, le business plan est un véritable outil de pilotage à usage multiple, lui permettant de formaliser par écrit les perspectives d'évolution de son projet. 

Le business plan permet d’abord de fixer des objectifs de développement de l'entreprise, puis de mettre en valeur les composantes clefs du projet de création d'entreprise, afin d’identifier les leviers de réussite de votre idée, et de mettre en évidence ses points forts et ses faiblesses en les confrontant au marché.

Mais le business plan est surtout indispensable pour déterminer l’équilibre financier de l’entreprise, entre les coûts (matériels, salaires, loyers, etc.) et les recettes (vente de produits, prestations de service, etc.). 

Enfin, un business plan solide sera un support indispensable pour convaincre des partenaires et de potentiels investisseurs, chiffres à l’appui, afin de prouver la valeur de votre idée et la maturité de votre projet. Ceux-ci, notamment les banques, seront plus enclins à investir en vous et en votre entreprise si vous leur présentez des éléments concrets et factuels, qui les rassureront beaucoup quant à leur retour sur investissement.

La composition du business plan est simple. Vous devez y inclure :

  • votre étude de marché effectuée préalablement ;
  • votre stratégie commerciale : produit/service, prix, communication, distribution, clientèles ciblées ; 
  • vos prévisions financières : plan de financement à court, moyen et long terme, les besoins en trésorerie, délais potentiels avant bénéfices, chiffre d’affaires prévisionnel.
 
 

Trouver des financements et des aides

Les différents financements 

Une fois le business plan établi, il faut financer la création d’entreprise. 

En effet, pour créer son entreprise, il faut payer des frais de création inhérents au type de société et à sa forme juridique, et éventuellement financer du matériel, un local ou du personnel si besoin.  Pour trouver de quoi financer son entreprise au départ, un entrepreneur a le choix entre différents types de financements :

  • Un financement interne,
  • Un financement externe,
  • Un financement bancaire,
  • Ou encore un financement gouvernemental.

Le plus souvent, les entrepreneurs utilisent leurs fonds personnels ou ont recours à un emprunt bancaire afin de financer la création de leur société. Ils peuvent aussi faire appel à des proches, ou encore à des campagnes de crowdfunding (financement participatif) afin de récolter des fonds pour la formation de leur entreprise.

Selon votre profil et votre implantation, vous pouvez prétendre à de multiples aides de l’Etat et être éligible à des fonds gouvernementaux. Renseignez-vous.

Les aides à la création d’entreprise 

Sachez que des financements peuvent être octroyés par la Banque Publique d’Investissement (BPI France). Il est également possible d’obtenir des aides financières complémentaires, en vous adressant auprès des CCI, de votre région et votre département, de France Travail, ou encore de réseaux d’entrepreneurs.

Les créateurs d’entreprises au chômage bénéficient notamment de plusieurs aides octroyées par les pouvoirs publics ou des organismes privés pour encourager la croissance de leur projet, spécialement lors de son lancement. 

Voici le panel des aides disponibles actuellement pour un créateur d’activité :

  • ACRE : Aide aux Créateurs et Repreneurs d'Entreprise (France Travail)
  • ARCE : Aide à la Reprise ou à la Création d'Entreprise (France travail)
  • CAPE : Contrat d'Appui au Projet d'Entreprise (France travail)
  • dispositif d’accompagnement à la création ou reprise d’entreprise (ex-NACRE) : aide au montage, au développement ou à la structuration de l’entreprise, géré par chaque région
  • Aides à l'innovation 

Afin de mettre toutes les chances de votre côté, sachez que vous pouvez aussi participer à des programmes d’accompagnement, d’accélération et d’incubation, notamment au BGE (Bureau de Gestion des Entreprises), ou à des concours réservés à différents types d’entreprises (micro-entreprises, starts-up). 

Ces concours et programmes divers peuvent vous apporter beaucoup d’avantages :

  • bénéficier d’un accompagnement personnalisé à la création d’entreprise pour aider au démarrage et au développement de l’activité (démarches, logiciels gratuits de comptabilité, jurys d’investisseurs auprès de qui pitcher votre projet, etc.), 
  • mesurer la viabilité de votre projet de façon durable auprès de professionnels,
  • lever des fonds auprès de divers investisseurs,
  • gagner en visibilité dans le monde entrepreneurial et dans votre région. 

Vous trouverez toutes les informations sur ces programmes en ligne, où que vous viviez, ils existent à Paris et dans toutes les grandes métropoles. N’hésitez pas à vous renseigner, et sachez qu’il existe aussi des accompagnements selon votre situation, notamment des aides pour les jeunes créateurs d’entreprise.

Choisir le statut juridique de votre entreprise

Il ne s’agit pas simplement de choisir un statut juridique, mais surtout de choisir le bon statut pour votre entreprise. Pour cela, vous devez les connaître tous, et connaître leurs avantages et inconvénients. Vous pourrez alors vite vous rendre compte de celui qui correspond le mieux à votre future entreprise.

En effet, le choix de votre forme juridique ne se fait pas à la légère, car il détermine la fiscalité appliquée à l’entreprise, la responsabilité et la rémunération du dirigeant d'entreprise, le développement de la structure, son mode de financement, et la séparation des pouvoirs. 

Ce choix de forme juridique doit être déterminé en fonction des éléments suivants :

  • Nombre d’associés
  • Capital social minimum
  • Régime fiscal
  • Responsabilités du dirigeant
  • Régime social du dirigeant

D’abord, la première chose est donc de savoir si vous serez seul ou à plusieurs dans cette entreprise. 

Pour choisir entre SA, SAS, SASU, SARL, SCI, EIRL, micro entreprise, etc., les conseils d'un expert-comptable peuvent s'avérer pertinents. Il pourra évaluer le statut qui convient le mieux selon les besoins du projet et les attentes futures de l’entrepreneur. 

Ainsi, il est possible de choisir entre deux grandes familles que sont les sociétés et les sociétés unipersonnelles, dans lesquelles on retrouve une variété de sous-formes.

  • Les Sociétés : cette première famille s'adresse aux projets impliquant plusieurs personnes :
    • La SARL ou Société à Responsabilité Limitée
    • La SAS ou Société par Actions Simplifiée
    • La SA ou Société Anonyme
    • La SNC ou Société en Nom Collectif
  • Les Sociétés Unipersonnelles et la micro-entreprise : à l'intérieur de cette seconde famille réservée aux entrepreneurs solitaires, on retrouve 4 sous-catégories :
    • L’EI ou Entreprise Individuelle
    • La Micro-entreprise
    • L’EURL ou Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée
    • La SASU ou Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle

Domicilier le siège social de l’entreprise 

Différentes possibilités existent pour la domiciliation d'une entreprise

Que ce soit au domicile personnel de l'entrepreneur, dans un local, dans un bureau partagé (coworking, pépinière d'entreprises, etc.) ou auprès d'une société de domiciliation commerciale, la domiciliation représente une étape importante dans la création d'une entreprise

En effet, le choix de l'adresse de votre entreprise est déterminant car d’une part, la fiscalité à laquelle est soumise l’entreprise est celle de la localité de son siège, et d’autre part cette adresse ne pourra plus changer car elle apparaîtra sur de nombreux documents et supports : fiches de paie, factures, cartes de visite, site web, etc.

Plusieurs possibilités existent afin de déterminer l'adresse de votre entreprise :

  • La domiciliation chez soi : cette première option est très populaire car elle se révèle être au premier abord la plus avantageuse en termes de coût et de temps, notamment pour un micro entrepreneur. Malheureusement, elle a aussi des inconvénients : un manque de crédibilité face à de potentiels clients et investisseurs, et une mauvaise protection de la vie privée.
  • La domiciliation dans une pépinière d'entreprise : l'opportunité de pouvoir côtoyer une concentration d’autres entrepreneurs et ainsi d'accroître son réseau est un réel bonus. Pour autant, le choix de son adresse de domiciliation est limité.
  • La domiciliation dans un local commercial : l’acquisition de son propre local commercial semble être une solution intéressante pour légitimer et développer son entreprise. Par contre, cette option peut se révéler très onéreuse et peu flexible en termes de lieu.
  • La domiciliation via une société de domiciliation : cette dernière forme est souvent un très bon compromis entre la domiciliation chez soi et l'achat ou la location d’un local commercial. En effet, la société de domiciliation donne l'opportunité de disposer d'une boîte aux lettres à une adresse prestigieuse, et ce à des tarifs abordables.

Il est donc primordial de connaître parfaitement son projet et d’avoir suivi les étapes précédentes pour choisir l'alternative de domiciliation d’ entreprise la plus intéressante.

Bon à savoir : les sociétés de domiciliation comme SeDomicilier offrent un accompagnement sur mesure lors de la création de votre entreprise (quelle que soit votre forme sociale) ainsi que des services complémentaires tels que :

  • un accompagnement juridique par des experts dans toutes les étapes de création, jusqu'à l'immatriculation de votre société et l'obtention de votre K-bis,
  • la gestion de votre courrier professionnel,
  • un standard téléphonique,
  • la réservation de salles de réunion dans un centre d'affaires à Paris et dans les grandes villes en France pour vos rendez-vous professionnels.

Réaliser les démarches administratives officielles

Les démarches et formalités administratives de création d’entreprise dépendent en grande partie de sa forme sociale et de son statut. 

Le statut micro-entreprise (ex auto-entreprise) bénéficiera par exemple de formalités de création en ligne beaucoup plus allégées et de moins de démarches administratives, alors qu’un créateur de société devra :

  • rédiger des statuts, 
  • déposer un capital social, 
  • constituer un dossier pour le greffe du Tribunal de commerce, 
  • publier une annonce légale dans un journal officiel, 
  • et payer les frais divers de création, comme les frais de dossier du greffe et la publication d’annonces légales de création de société.

L’immatriculation de l’entreprise

Une fois le statut de l’entreprise choisi, l'entrepreneur doit immatriculer son entreprise auprès du Centre de Formalités des Entreprises (CFE), communément appelé "guichet unique"

Dans la majorité des cas, cette démarche se déroule en ligne et consiste à déclarer son activité et à immatriculer son entreprise auprès du répertoire Siren. Cette formalité s'effectue auprès du Registre du Commerce et des Sociétés si l'activité est commerciale, auprès du Répertoire des Métiers si l'activité est artisanale, ou encore au Registre des Agents Commerciaux, ou au greffe du Tribunal de commerce de son département d’implantation.

L’immatriculation de tout type d’entreprise est obligatoire en France pour acquérir droits et devoirs relatifs aux sociétés.

Cette immatriculation est justifiée par l’obtention d'un numéro unique d’identification appelé SIREN, remis par l’INSEE , ainsi qu'un code APE (Activité Principale Exercée). L’entreprise reçoit un extrait Kbis où figurent le SIREN et le code APE.

Celui-ci permettra de débloquer le capital social et de commencer à exercer une activité, tout en étant en règle pour les différentes déclarations et paiement de taxes à venir.

Bon à savoir : le numéro SIREN identifie l’entreprise alors que le numéro SIRET identifie un établissement, donc un endroit. Une entreprise a un numéro SIREN unique, et peut donc avoir plusieurs établissements localisés à différents endroits, donc plusieurs SIRET.

La constitution du dossier de greffe du Tribunal de Commerce

Avant de pouvoir obtenir son immatriculation, il est nécessaire de rassembler un certain nombre de pièces visant à constituer le dossier qui sera remis au Greffe du Tribunal de Commerce :

  • un formulaire M0,
  • un exemplaire original des statuts paraphés, datés et signés,
  • une attestation de dépôt des fonds de la banque sur un compte bloqué,
  • l’acte de nomination du gérant de l’entreprise,
  • une copie du JAL ou Journal d’Annonce Légale dans lequel a été publié l’avis de constitution ou une copie de l’attestation de parution daté,
  •  un document justifiant de l’adresse de domiciliation de l’entreprise.

Une fois votre dossier complété et finalisé, celui-ci sera remis au CFE compétent (CCI, Urssaf, etc.).

Rédiger les statuts de la société

Il convient d’apporter une attention particulière à la rédaction des statuts de l’entreprise. Il est d’ailleurs recommandé de faire appel aux services d’un professionnel, avocat ou notaire, afin de ne négliger aucun détail dans la rédaction de ses statuts de société.

Le dépôt du capital social

Le dépôt du capital social est le versement d’une somme dédiée au démarrage de l’entreprise. Il s’effectue sur un compte bloqué sous séquestre, dans une banque ou auprès d’un notaire, en échange d'un document attestant du dépôt de capital, jusqu’à l’immatriculation de votre entreprise.

Cette démarche est obligatoire pour les entreprises commerciales : SAS, SASU, SA, SARL, EURL, SEL (société d’exercice Libéral) et donc SELARL, SELURL, SELAFA, SELAS, SELSAU, SCS, SCA, et SNC.  Les sociétés civiles ou individuelles sont dispensées de dépôt de capital. 

Le montant du capital dépend aussi du choix de statut de la société et il doit obligatoirement figurer dans les statuts.

Il est nécessaire pour obtenir un certificat de dépôts de fonds qui vous permettra dès lors de faire valider le dépôt de vos statuts auprès du Centre de Formalités des Entreprises (CFE). Pour la plupart des structures actuelles, la loi n'impose plus de capital social minimum. Le montant est librement fixé dans les statuts, sauf pour les SA et SCA, où le capital social doit être au minimum de 37 000 €. 

Cette opération se doit d'être effectuée par une personne agissant au nom de l'entreprise et ayant accès aux fonds issus des apports dits "en numéraire".

Si pour la majorité des créateurs d’entreprise, la constitution du capital doit se faire en numéraire, sachez qu’il existe différents types d’apports caractérisés en trois groupes :

  • apports en numéraire,
  • apports en industrie,
  • apports en nature.

Ensuite, publier une annonce dans un journal d’annonces légales (JAL) agréé par votre département fait partie des formalités essentielles.

Le règlement des frais administratifs

Parmi les démarches administratives à réaliser pour l'immatriculation de son entreprise, plusieurs se révèlent être payantes.

En premier lieu, les démarches d'immatriculation vont entraîner le paiement des frais de Greffe.

À ce titre :

  • Les sociétés unipersonnelles comme les EIRL ou les SASU devront payer 28,68€ ;
  • Pour les sociétés SAS, SARL, SA et SNC ayant une activité commerciale, le montant est de 41,50€ ;
  • Enfin, l'immatriculation sans BODACC, nécessaire pour plusieurs sociétés à l'image des SEL, GAEC ou encore les CUMA impose de s'acquitter d'une somme de 74,10€.

Dans un second temps, c'est aussi la publication d'une annonce légale dans un JAL qui sera payante.

Le tarif d'une telle annonce dépendra de la longueur de l'annonce, du fait des mentions obligatoires devant y être intégrées en fonction du statut juridique choisi, mais aussi en fonction du journal choisi. Le prix à payer se situera entre 70 et 200 euros environ.

La réception de l’extrait Kbis

Pour finir, une fois l'immatriculation de l’entreprise faite, l’officialisation de votre création d’entreprise réside dans l'obtention de votre extrait Kbis. Comme nous l’avons vu plus haut, celui-ci est le document d'identité de votre entreprise, contenant avec code APE et le numéro SIREN de l’entreprise (et les éventuels SIRET). Ce dernier sera envoyé par le Greffe du Tribunal de Commerce.

Lancer son activité

Une fois toutes ces étapes effectuées, ça y est, votre entreprise est lancée ! L’aventure démarre, et vous êtes prêt(e) à décoller, vous faire connaître, vous développer et atteindre les nuages ! 

D’abord, pour pouvoir travailler, vous devez souscrire l’assurance responsabilité civile obligatoire et éventuellement souscrire les affiliations nécessaires à des organismes sociaux.

En plus d’exercer votre métier, vous êtes à présent entrepreneur(e). Les créateurs d’entreprise solitaires portent toutes les casquettes, et doivent apprendre à devenir polyvalent, pour vendre leurs produits/services, et pour faire fonctionner l’entreprise. 

Par où commencer ? Il peut être difficile de s’y retrouver et de prioriser parmi toutes les choses que vous avez maintenant à faire. La clé est de procéder par ordre de priorité et d’importance. Chaque jour, faites d’abord votre métier, les commandes en cours et qui rapporteront votre premier chiffre d’affaires, puis, s’il vous reste du temps en fin de journée, travaillez sur l’entreprise en elle-même.

 

La formation et le lancement d’une entreprise répond justement en priorité à deux objectifs :

  1. La structurer en interne. Pour cela, il est recommandé d'établir des dashboards structurés et partagés au sein de toute l’équipe. Cela permet d’assigner facilement des tâches et de suivre l’avancement des projets. Aussi, il convient de s’équiper de logiciels de facturation et de comptabilité pour remplir facilement toutes vos obligations administratives et comptables.
  2. La faire connaître auprès de ses clients potentiels. Pour cela, il est recommandé de commencer par la création d’une identité visuelle (logo, charte graphique), d’un site web, de comptes sur les réseaux sociaux et de lancer une campagne de presse locale. La priorité consiste ensuite à trouver des débouchés pour vos produits / services en tissant un réseau commercial auprès des clients particuliers (BtoC) ou des professionnels (BtoB) dans votre zone de chalandise.

Le développement de l’entreprise doit aussi s’accompagner de la recherche de nouveaux financements pour investir, en particulier via l’obtention de prêts bancaires.

La recherche de nouveaux associés ou investisseurs en capital (fonds d’investissements, business angels, etc.) permet de renforcer les fonds propres de l’entreprise et de lui apporter des liquidités indispensables à son développement

Les entrepreneurs peuvent s'informer auprès de la CCI de leur région. Les Chambres de commerce et d’industrie (CCI) ont pour rôle d'accompagner et de conseiller les entreprises dans leurs choix et à toutes les étapes de leur développement.

De nombreux dirigeants d’entreprises font le choix d'avoir recours aux conseils de professionnels pour mener à bien leur projet de création d’entreprise et être aidés dans leur affaires et démarches juridiques. Des professionnels vous aideront à effectuer toutes les démarches administratives pouvant se révéler complexes et chronophages. 

En plus de proposer des adresses de siège social à Paris et dans toute la France, saviez-vous que les sociétés de domiciliation proposent un accompagnement administratif et juridique en ligne destiné à guider les entrepreneurs dans toutes leurs formalités de création et de gestion de leur entreprise ?

Tous vos services sont ensuite disponibles dans un bureau virtuel personnalisé et sécurisé.

Rédigé par notre expert Paul LASBARRERES-CANDAU
le 2 septembre 2021

Comment créer son entreprise ?

Le guide complet pour créer son entreprise en 3 étapes clés !

  • Définir et élaborer votre projet

    1. Définir et élaborer votre projet

    Tout commence par-là : trouver la bonne idée. Cette formalité est probablement la plus complexe, tant l’univers entrepreneurial est vaste. Une fois votre projet défini, il convient de vérifier que celui-ci répond à un besoin concret de la part des consommateurs.

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    2. Réaliser les démarches administratives officielles

    Les démarches et formalités administratives de création d’une entreprise dépendent en grande partie de sa forme sociale. Un dirigeant d'entreprise commence ses démarches par le choix de l’adresse du siège social de sa société avant la formation de celle-ci.

  • Lancer votre activité

    3. Lancer votre activité

    Le développement de l’entreprise doit aussi s’accompagner de la recherche de nouveaux financements pour investir, en particulier via l’obtention de prêts bancaires.

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Questions fréquentes

Est-il possible de créer une entreprise sans argent ?
Chevron
Oui, il est possible de créer une entreprise sans argent. Il existe de nombreux programmes et services qui vous aideront à démarrer votre entreprise sans investissement. Cependant, vous aurez besoin de travailler dur et de créer un produit ou un service de qualité pour réussir.
Pourquoi se lancer dans l'entrepreneuriat ?
Chevron
Il y a plusieurs raisons qui poussent les gens à se lancer dans l'entrepreneuriat. Certains le font pour avoir un impact positif sur le monde, d'autres le font pour avoir un contrôle plus total sur leur vie et leur travail, et d'autres le font simplement parce qu'ils ont une idée qu'ils veulent mettre en œuvre. Quelle que soit la raison, l'entrepreneuriat est une voie passionnante et gratifiante qui peut mener à de grandes choses.
Quelles sont les démarches pour créer une entreprise
Chevron
Pour créer une entreprise, il faut choisir l’adresse de son siège social, son statut juridique, rédiger ses statuts, bloquer le capital social, publier une annonce officielle et déposer le dossier auprès du greffe du tribunal de commerce.
Combien coûte la création d’une entreprise ?
Chevron
Créer une entreprise coûte environ 200€, en incluant la publication de l’annonce légale et les émoluments du greffe du tribunal de commerce. Des frais supplémentaires sont à prévoir si vous décidez de faire appel aux conseils d’un professionnel ou si vous souhaitez apporter d’autres sources de financement.