L’ouverture du capital à d’autres investisseurs revient à procéder à son augmentation par émission de titres, en appelant officiellement de nouvelles personnes physiques ou morales à investir au sein de votre société.
Pour autant, il s’agit d’une bonne méthode pour financer votre entreprise et anticiper sa croissance à long terme. Chez de nombreuses start-up et PME, il n’est pas rare d’avoir recours à plusieurs levées de fonds.
Les dirigeants doivent rester vigilants sur le risque de dilution et de perte de contrôle sur la société engendrée par l’arrivée de nouveaux investisseurs.
Voici tout ce qu’il faut savoir pour appréhender une augmentation de capital dans les meilleures conditions.
Lever des fonds présente plusieurs avantages financiers indéniables :
Si l’entreprise réalise des performances satisfaisantes, ses actifs prennent de la valeur avec l’objectif de réaliser une plus-value au moment de la revente.
De plus, l’entrée de nouveaux associés au capital permet toujours d’intégrer de nouvelles personnes dans l’équipe, avec leur expertise professionnelle antérieure et leur vision.
"Ouvrir son capital, c’est faire rayonner son patrimoine familial, accéder à de nouveaux réseaux, donner une dimension nouvelle à l’aventure familiale sans jamais la corrompre." Bpi France
Parmi les inconvénients rebutant les dirigeants de société, nous pouvons relever :
Dans un premier temps, notons qu’une augmentation de capital doit être réalisée dans une perspective de croissance à moyen et long terme de l’entreprise. En effet, il s’agit d’une opération qui doit être motivée en vue de préparer une nouvelle acquisition ou de pénétrer un nouveau marché par exemple.
Cette opération doit s’inscrire dans une véritable stratégie de croissance corporate.
Ensuite, il est primordial de déterminer les contours de votre levée de fonds :
Soyez attractifs et produisez une communication financière intelligente à l’attention de vos futurs investisseurs pour les convaincre de l’intérêt de votre stratégie.
L’étape suivante consiste à valoriser l’entreprise pour calculer le prix d’émission des nouvelles parts. L’intervention d’un professionnel (d’un expert comptable ou d’un avocat) n’est pas obligatoire, mais semble incontournable compte tenu de la délicatesse de cette étape.
Chaque nouvelle entrée au capital est assortie de droits et de devoirs qui doivent être prévus dans un contrat juridique (droits rattachés aux titres acquis, prérogatives et responsabilités au sein de l’entreprise, rôle des investisseurs lors de l’assemblée générale, etc.)
L’entrée de nouveaux associés au capital d’une entreprise n’est donc pas une opération anodine, et doit être préparée conjointement avec un professionnel du secteur.
Pour arriver à son terme, les objectifs de l’entreprise doivent être clairs et correspondant avec les exigences de toutes les parties prenantes, notamment en matière de liquidité.