Tout chef d’entreprise doit prévoir les fonds nécessaires au lancement de son projet, mais aussi pour maintenir l’activité en bon fonctionnement tant qu’elle ne dégage pas de bénéfices, ou en cas de baisse passagère.
La révolution numérique et l’extension des moyens de communication a permis une grande diversification des modes de financement : afin de ne pas mettre tous les œufs dans le même panier (surtout en affaires !) nous allons ici nous pencher sur les différents modes de financement disponibles pour lancer votre projet dans les meilleures conditions financières possibles.
Le Crowdfunding, aussi appelé « financement participatif » est un mode de financement consistant à faire appel à un nombre important de personnes pour récolter des fonds via une plateforme. Le projet est financé grâce à l’addition d’une multitude de dons émanant de particuliers ou d’institutionnels.
Il s’agit parfois d’un appel aux dons, où les investisseurs peuvent être rémunérés via des récompenses. Certaines plateformes mettent en place des prêts entre particuliers à la recherche de financements et investisseurs à taux réduit.
Enfin, l’« Equity based » est un financement avec prise de participation où l’investisseur devient actionnaire de votre entreprise.
Les business angels permettent non seulement de récolter des fonds, mais aussi de recevoir un véritable appui opérationnel dans la mise en œuvre de votre projet. Les compétences, conseils et contacts reçus sont des atouts précieux pour effectuer les bons choix et améliorer le potentiel de croissance de votre entreprise.
Le love money désigne les capitaux apportés par les amis, la famille ou les proches pour aider un porteur de projet. Alternative aux crédits bancaires, les proches reçoivent des parts de l’entreprise en contrepartie de leur effort financier. Il est important de noter que les proches peuvent bénéficier d’avantages fiscaux non négligeables.
Enfin, les capital-risqueurs sont des investisseurs dans les fonds en capital risque, destinés à financer les activités de recherche et développement, le lancement d’une société naissante. Ils sont accessibles via des fonds dédiés sur les marchés.
Le chef d’entreprise est théoriquement le premier investisseur de sa propre structure. Vous pouvez opter pour le financement en fonds propres, c’est-à-dire directement grâce à votre épargne, ou en déposant des biens en garantie.
La libération du capital désigne le versement en espèces de l’ensemble des parts souscrites dans une société au moment de sa création. A l’origine, elles peuvent être souscrites en numéraire ou en nature.
Une fois le capital constitué sur un compte sécurisé auprès d’une banque, ils sont débloqués après l’obtention de l’extrait Kbis.
Les apports en compte courant d’associé consiste à apporter de l’argent dans une société mais qui n’entre pas dans la constitution du capital social.
Les emprunts bancaires sont une solution très répandue auprès des chefs d’entreprise. L’entreprise reçoit une somme d’argent qu’elle rembourse en plusieurs échéances, ainsi que des intérêts supplémentaires.
Les prêts bancaires permettent d’obtenir de nouveaux financements sans que les associés ou actionnaires ne voient leur quote-part de capital diminuer, ou n’aient besoin d’investir davantage.
L’obtention d’un prêt nécessite parfois de lourdes garanties difficiles à obtenir.
Certaines entreprises françaises sont éligibles à la réception de fonds gouvernementaux.
Les financements sont octroyés par la Banque Publique d’Investissement (BPI France). Il est possible d’obtenir des aides financières complémentaires en vous adressant auprès des Chambres de Commerce, de Pôle Emploi, ou de réseaux d’entrepreneurs tels qu’Initiative France ou BGE.
Les entreprises peuvent aussi bénéficier d’aides sociales ou fiscales. Elles varient en fonction du secteur d’activité de l’entreprise.
Par exemple, les entreprises nouvelles qui créent une activité industrielle, commerciale, artisanale ou libérale dans une zone d'aide à finalité régionale (AFR) sont exonérées d’impôt sur le bénéfice.
Les zones de revitalisation rurale (ZRR), les zones franches urbaines (ZFU) et les bassins d’emplois à redynamiser (BER) offrent aussi une exonération d’impôts sur le bénéfice pendant 5 ans.
Face à la vaste quantité et la complexité des dispositifs existants, il n’est pas toujours aisé de se tourner vers les bons interlocuteurs.
De plus, la lourdeur des formalités administratives à accomplir découragent parfois de nombreux créateurs d’entreprise. Chacun doit faire son choix, essentiellement en fonction des besoins de son entreprise et de son profil pour garantir le meilleur financement possible de son activité.
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