L’entrepreneuriat s’est relativement bien porté en France en 2019.
Selon les données collectées par l’INSEE au cours des douze derniers mois, il a été recensé une hausse remarquable de la création des entreprises en 2019. Par rapport à l’année 2018, la hausse s’élève à plus de 17,9%.
Dans le détail toutes les formes d’entreprises ont progressé :
La plupart des secteurs d’activité sont également concernés avec une hausse particulièrement forte dans les domaines de l’industrie, l’immobilier, le conseil aux entreprises ainsi que les services aux particuliers.
Le développement de l’uberisation de l’économie et le volontarisme sont les deux facteurs principaux qui expliquent ce boom de la création des entreprises en 2019.
Les statistiques du CNGTC (le Conseil National des Greffiers des Tribunaux de Commerce) constatent une hausse de plus de 48% par rapport à 2018 dans le secteur de la livraison à domicile associée aux grandes entreprises de la FoodTech. Par exemple Deliveroo et Uber Eats.
La dynamique peut aussi s'expliquer par les mesures prises par le gouvernement français au cours de l'année. L’Etat a volontairement favorisé la création des micro-entreprises en révisant à la hausse les seuils maximums de chiffre d'affaires annuel. L’adoption de la loi Pacte a également simplifié les démarches administratives des entrepreneurs.
Enfin, un troisième facteur psychologique, en rapport avec l’évolution des mentalités, est à prendre en compte. L’idée d’entrepreneuriat apparaît de plus en plus souvent dans la tête des français, notamment auprès des jeunes actifs.
La conjoncture de tous ces éléments a stimulé la création d’entreprise en 2019 et cela pourra de nouveau se vérifier au cours de l’année 2020.
Malgré ces chiffres optimistes, la France a encore du chemin à faire.
Certes, la progression des créations d’entreprises en France est significative ces dernières années, mais la France est en retrait par comparaison avec ses voisins européens, comme la Pologne, l’Espagne ou l’Angleterre. Deux raisons peuvent expliquer ce retard : la volonté d’être entrepreneur prend plus de temps à venir et le manque de formation pour aider à se lancer à son compte.
La plupart disparaissent même si certaines s’élargissent et évoluent sous la forme d’une société. Un rapport de l’INSEE indique que 46% des entrepreneurs décident de lancer leur activité dans le but d’obtenir des revenus complémentaires. Ce qui explique que le revenu moyen des micro-entrepreneurs en 2019 n’atteint même pas le seuil de pauvreté.
Afin de créer votre entreprise et de vous lancer dans de bonnes conditions notre meilleur conseil est de vous faire accompagner par un expert-comptable.