Vous souhaitez vous lancer dans l’aventure entrepreneuriale ? Deux possibilités s’offrent à vous : la création et la reprise d’entreprise.
À noter que ces deux procédés sont très différents et revêtent tous deux des avantages mais aussi des inconvénients qu’il s’agit de prendre en considération.
Afin de choisir quelle action semble la plus appropriée à votre projet, focus aujourd’hui sur la création et la reprise d’entreprises !
Le premier avantage relatif à la création de son propre projet entrepreneurial, réside dans le fait que cela nécessite en général moins d’argent à investir à l’origine du projet, par rapport à un rachat.
Ensuite, la création d’une société à partir de rien, permet de véritablement se former à son métier et à son secteur, et donc de démarrer progressivement.
Alors même que la reprise d’une société peut se voir impacter par le départ de l’ancien dirigeant (perte de clients…), ce n’est bien sûr pas le cas pour une nouvelle entreprise.
Avant tout, il faut rappeler que la reprise d’une structure permet de se lancer dans une activité qui est déjà en fonctionnement : cela offre un véritable gain de temps puisque l’entreprise dispose déjà bien souvent de partenaires commerciaux, de clients, de personnel, d’une image de marque mais aussi d’outils de production, ce qui n’est évidemment pas le cas lors de la création d’une entreprise.
La reprise d’une entreprise qui tourne déjà, c’est aussi l’opportunité pour l’entrepreneur de pouvoir bien souvent se rémunérer tout de suite, alors qu’un projet de création nécessite bien souvent de disposer de moyens conséquents pour pallier à une absence de rémunération au lancement de l'activité.
Tout d’abord, il existe un certain nombre d’aides d’accompagnement pour les créateurs et les repreneurs de structures.
À ce titre on peut citer :
Il est également possible de bénéficier d’exonérations fiscales.
Certaines aides disponibles ne s’adressent qu’aux nouvelles entreprises qui viendraient s’installer dans des zones spécifiques : les zones d’Aide à Finalité Régionale ou AFR, les Zone de Revitalisation Rurale ou ZRR par exemple.
Il est possible également pour les nouvelles entreprises de bénéficier de remises sur la Cotisation Foncière des Entreprises ou de se voir attribuer une exonération forfaitaire durant les 3 premières années d’activité de l’entreprise.
En ce qui concerne toutes les entreprises, nouvelles ou reprises, d’autres allégements fiscaux existent notamment pour les Jeunes Entreprises Innovantes dont les dépenses Recherche et Développement représentent au moins 15% de leurs dépenses.
Ces aides fiscales peuvent également s’adresser aux dirigeants et autres associés de la structure. Ainsi, il est possible pour ces derniers d’obtenir des réductions fiscales liées à la constitution ou à l’augmentation du capital de leur entreprise. Ils peuvent également profiter d’une réduction de l’ISF s’ils souscrivent au capital d’une PME.
Il est enfin possible pour les créateurs et autres repreneurs d’entreprises de disposer d’aides financières.
Ces dernières sont de plusieurs types :
En conclusion, le choix entre la création d’une entreprise ou la reprise d’une structure existante, dépend uniquement de la vision de l’entrepreneur et de ce qu’il recherche !