Comme tous les jeunes créateurs d’entreprise, vous êtes à la recherche d’un financement ou de dispositifs pouvant contribuer à la réussite de votre projet.
Cela tombe bien, car les aides offertes aux jeunes entrepreneurs sont nombreuses, et existent sous plusieurs formes en fonction de la nature du projet et de son secteur d’activité.
Elles se présentent le plus souvent sous la forme de subventions, mais peuvent aussi se traduire par des exonérations d’impôts, de cotisations, ou des offres d’accompagnement pour encourager la croissance de projets.
Ces aides se fondent le plus souvent sur la collaboration entre l’État et des partenaires économiques locaux, tels que des incubateurs d’entreprises ou des organismes régionaux en charge du développement économique.
L’ACRE est certainement l’aide aux entrepreneurs la plus célèbre en France. Il s’agit d’une exonération totale de charges sociales pour la première année de création d'une entreprise.
Malgré tout, le paiement de la CSG, de la CRDS, des cotisations relatives aux accidents du travail, à la retraite complémentaire, au Fnal et à la formation professionnelle restent dû pour tous les entrepreneurs.
Programme ouvert aux 18-32 ans, il permet d’offrir un accompagnement complet aux jeunes souhaitant créer leur entreprise.
Vous pouvez ainsi participer à des ateliers collectifs pour apprendre à ficeler un business plan ou partir à la recherche de financements.
À la fin de la période d’accompagnement, vous êtes éligible à la demande d’un microcrédit et d’un prêt d'honneur à 0%.
Cap' Jeunes est une initiative émanant du réseau France Active, en charge de la promotion du développement économique en France.
Il se préoccupe de plus en plus des jeunes entreprises, et offre désormais une proposition d’accompagnement sur le long terme des entrepreneurs de moins de 26 ans.
À l’issue de la période d’accompagnement, une prime de démarrage allant jusqu’à 2000 € peut vous être versée pour contribuer au lancement de votre activité.
Ce statut est accessible à tous les étudiants de moins de 28 ans, et permet à chacun de construire un projet entrepreneurial en parallèle de ses études supérieures.
Pour être éligible, l’étudiant doit impérativement créer son projet avec le Pôle étudiant pour l’innovation, le transfert et l’entrepreneuriat (Pépite). Les jeunes diplômés peuvent également en bénéficier.
Ce statut permet d’accéder à des espaces de co-working et de bénéficier de services de coaching par deux tuteurs pour fonder le meilleur projet possible.
Les moins de 30 ans représentent 24% des créateurs d’entreprises en France en 2016.
Ce statut concerne les entreprises de moins de 8 ans issues de l’enseignement supérieur, c’est à dire détenues à hauteur de 10% au moins de son capital par des étudiants, des personnes titulaires depuis moins de 5 ans d’un master ou d’un doctorat, ou des personnes affectées à l’enseignement supérieur et à la recherche.
Les entreprises concernées doivent également contribuer à des activités de recherche fondamentale, de recherche appliquée, au développement expérimental de nouveaux produits ou au développement de prototypes.
Ces dernières activités peuvent aussi valoriser le fruit de travaux de recherche effectués dans l’enseignement supérieur.
Elle est aussi exemptée du paiement de cotisations patronales, de la taxe foncière et de la CFE (cotisation foncière des entreprises) pendant 7 années maximum.
52 % des jeunes affirment qu'être chef d'entreprise est le choix de carrière le plus intéressant et 32 % souhaitent créer une entreprise un jour.
Être jeune et entreprendre est donc possible en France grâce à de nombreuses aides gouvernementales ou décernées par des organismes locaux en charge du développement économique.
Chaque aide permet à chaque étudiant de trouver celle qui convient à son projet. En 2017, en France, la quantité d’entreprises créées repart à la hausse, et notamment grâce au dynamisme du statut auto-entrepreneur et du dynamisme des jeune.