Et pour cause, cette dernière, examinée par l’Assemblée Nationale depuis le 9 octobre, va entraîner de nombreuses modifications de la gestion des finances des particuliers mais aussi des entreprises.
Afin de vous aider à décortiquer au mieux ce nouveau texte de loi, focus aujourd’hui sur plusieurs mesures phares pour les entreprises du Projet de Loi de Finances 2019 !
Dans le but de simplifier le développement des sociétés, ces dernières disposeront désormais de la possibilité d’opter pour l’Impôt sur le Revenu (IR) à la place de l’Impôt sur les sociétés (IS).
Dans un but d’harmonisation avec les règles établies par l’Union Européenne, le Projet de Loi de Finances 2019 vise à baisser de manière progressive l’IS, faisant passer son taux à 28% en ce qui concerne les bénéfices inférieurs à 500 000€ et à 31% pour les bénéfices supérieurs.
Dans un second temps, le Projet de Loi de Finances 2019 vise également à élargir de manière notable l’ACRE (Aide aux Créateurs et Repreneurs d'Entreprise).
Depuis 2018, le Régime Social des Indépendants ou RSI a changé de nom pour devenir la Sécurité Sociale des Indépendants ou SSI et se voir réintégré au Régime général.
À noter que ce transfert de gestion n’aura absolument aucune conséquence en ce qui concerne le contenu même des prestations ou autres cotisations sociales.
Ensuite, le Projet de Loi de Finances 2019 a également pour vocation de s’attaquer à la fiscalité dite de groupe.
Cela concerne aussi les opérations liées aux apports de biens immobiliers issus du patrimoine privé de certaines personnes morales ou physiques vers l’actif immobilisé d’une société.
De ce fait, concernant l’IS, les nouvelles règles relatives à la fiscalité des groupes devrait permettre à toute société appartenant à un groupe dont la société-mère serait détentrice d’au moins 80% du capital des filiales, de pouvoir effectuer des transferts d’investissement entre les filiales sans que cela n’influence leur résultat fiscal.
Pour finir, le Projet de Loi de Finances 2019, aura également un impact sur la fiscalité des brevets.
Le projet de loi vise donc à conserver la possibilité pour les entreprises de bénéficier d’un taux d’IS divisé par deux pour tout revenu issu d’un brevet déposé en France, mais de l’attribuer désormais seulement aux entreprises qui déposeraient des brevets nés d’innovations intégralement développées en France.
En conclusion, toutes ces mesures visent à dynamiser l’entrepreneuriat en France.