Vous entreprise est dans une mauvaise passe ? Alors même que cela est une étape difficile et souvent frustrante dans la vie d’un entrepreneur, c’est un risque. D’autant plus qu’une fermeture d’entreprise, cela ne s’improvise pas !
Pour avoir une idée du nombre d’entreprise qui sont soumises chaque année à une procédure de fermeture, voici quelques chiffres publiés par la Banque de France.
Selon cette dernière, le nombre moyen d’entreprises victimes d’une faillite chaque année en France est d'environ 61 000 sociétés.
Les structures les plus à même à être victime d’une telle défaillance sont de manière général les petites entreprises, avec 53 000 pour les micros entrepreneurs puis 4000 pour les PME.
Au vu du risque de défaillance au lancement d’une entreprise, mieux vaut être bien informé sur les procédures à suivre en cas de faillite.
Quelle différence y a-t-il entre la « dissolution » et la « liquidation » d’une société ? Ces dernières sont avant tout, deux étapes clés de la fermeture d’une entreprise, mais se doivent d’être distinguées notamment sur le plan chronologique.
La dissolution renvoie en fait à la prise de décision conjointe par l’ensemble des associés de mettre fin à l’activité de l’entreprise et la liquidation correspond à la réalisation d’une telle décision d’un point de vue opérationnel (que faire notamment des biens de l’entreprise...).
Il est important de préciser qu’une liquidation réalisée à l’amiable se révèle véritablement impossible sans dissolution préalable et ce pour deux raisons :
Du fait de l’imbrication de ces deux étapes nécessaires à la fermeture en règle d’une entreprise, ces dernières doivent être respectées à la lettre, sans quoi la procédure pourrait être faussée.
Il est absolument primordial de rester bien en règle avec l’administration fiscale tout au long de cette procédure.
En effet, notamment concernant l’imposition immédiate des bénéfices réalisés par l’entreprise et ce dès l’officialisation de la cessation de l’activité.
L’administration fiscale doit aussi être au courant si de potentielles plus-values existent en lien avec la cession des biens de la société.
En conclusion, alors même que la décision de fermer son entreprise est déjà un acte difficile en tant que tel, c’est aussi le cas sur le plan administratif.
Ainsi, il semble adéquat de se faire accompagner par des professionnels afin de réaliser la procédure de fermeture de manière optimale.