Vous souhaitez développer une SAS ? Il est nécessaire au préalable de connaitre un certain nombres d'informations en ce qui concerne le fonctionnement de cette structure, notamment les charges en SAS.
La SAS ou Société par Actions Simplifiée, correspond à une société dont l'activité principale peut être artisanale, industrielle, libérale, agricole ou encore commerciale.
Cette dernière peut être composée d'un nombre variable d'associés à partir de 2.
Techniquement, elle peut également disposer d'un seul associé : on parle alors d'une SASU qui renvoie aux entreprises individuelles et correspond donc à un cas particulier.
Dans le cadre de l'exercice de son activité, une telle structure se voit soumise au règlement d'un certain nombre de charges qu'elles soient sociales, fiscales ou bien encore d'exploitation.
Dans un premier temps, il faut s'intéresser à l'imposition des bénéfices.
Il est important de préciser, qu'en principe, la SAS est imposée sur le modèle de "l'Impôt sur les Sociétés" ou IS.
Cette imposition se calcule en prenant en compte les bénéfices réalisés durant l'exercice comptable annuel multiplié par :
Il est important de noter que la loi finances 2018 a établi un calendrier concernant la baisse progressive du taux d'imposition à l'IS, sans prendre en compte le taux réduit à 15%.
Malgré tout, la loi de finances rectificative de 2017 a elle ajouté en plus une Contribution Exceptionnelle concernant l'IS, intitulée CE, mais également une Contribution Additionnelle à la Contribution Exceptionnelle ou CACE en ce qui concerne les exercices clos du 31 décembre au 30 décembre.
La CE pourra se voir appliquée sur un CA supérieur à 1 milliard d'euros et la CACE sur un CA dépassant alors les 3 milliards d'euros.
Il est en effet possible pour une SAS d'opter pour l'Impôt sur le Revenu et ce, pour une période pouvant aller jusqu'à 5 ans.
Cette option permet alors à la SAS de voir ses bénéfices non plus considérés comme une charge fiscale pesant sur l'entreprise mais bien plutôt comme un impôt que chaque actionnaire se doit de régler et ce proportionnellement par rapport à sa participation au capital de la société concernée.
Pour autant afin de pouvoir bénéficier d'un tel régime, il est primordial que l'entreprise remplisse un certain nombres de critères :
Suite à cela, il faut se pencher sur les charges sociales en SAS.
En premier lieu, il est nécessaire de rappeler que le président d'une SAS dispose du régime "d'assimilé-salarié" lui permettant de percevoir des protections similaires, sauf le chômage, à celles des salariés classiques.
De ce fait, les charges sociales auxquelles le Président de SAS doit se soumettre sont de trois formes :
Pour finir, il s'agit de s'intéresser aux charges d'exploitation auxquelles sont soumises les SAS.
Ces charges correspondent aux frais liés à la réalisation de l'activité de l'entreprise, et prennent alors en compte l'intégralité des dépenses supportées par la structure afin d'exercer son activité.
Ces charges ont alors différentes sources :
Il est bon de noter que les charges d'exploitation d'une SAS prennent également en compte l'ensemble des frais financiers liés aux prêts contractés ou aux emprunts souscrits.
En effet, ces dernières sont des charges que l'on retrouve le plus souvent présentes dans diverses formes juridiques dites "sociétés" et qu'il s'agit donc de connaitre, que l'on développe une SAS ou non.
La créations d'une SAS n'est pas gratuite, il est nécessaire de s’acquitter de plusieurs types de frais : frais de Greffe, frais d’annonce légale, frais de déclaration des bénéficiaires effectifs, etc
Oui, pour modifier les statuts d’une SAS, il est nécessaire de déposer un dossier auprès du greffe. Ce dossier doit être composé de plusieurs documents : statuts modifiés, formulaire M3, procès-verbal d'assemblée générale, etc. Il est également possible de faire une modification statutaire en ligne.
Le capital social minimum pour la création d'une SAS est de 1€. En pratique, les associés choisissent souvent un capital social un peu plus élevé.